Plus que le marbre dur me plait l’ardoise fine
« plus que le marbre dur me plait l’ardoise fine » - extrait du poème publié en 1558 « heureux qui comme Ulysse » de Joachim du Bellay.
Au XVIIIème et XIX siècle, les principaux centres de production se situent en Anjou. Les mines ardoisières se développent à Angers, Combrée , La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère, Saint-Barthélémy d’Anjou, Trélazé et Renazé en Mayenne angevine. On compte près de 2OOO ouvriers qui font vivre 6000 personnes. Au fil des siècles, Trélazé s’affirme comme le centre le plus important pour la qualité comme la quantité. Le gisement angevin fournit l’essentiel de la production française. Le maximum est atteint en 1905 avec 175 000 tonnes. Jusqu’en 2013, on y produisait encore 15 à 20 000 tonnes d’ardoises. Faute de pierres exploitables, les Ardoisières d’Angers, dernière mine d’ardoises en France, malgré une opposition locale ferme . 153 ouvriers y travaillaient encore. Le plan social est signé le 28 mars 2014.
L’ardoise angevine s’est formée il y a 460 millions d’années à l’ordovicien et est issue de la transformation d’argiles océaniques compactées , peu à peu métamorphosées en schiste très pur. Dans la calendrier républicain, l’ardoise était le nom attribué au 13ème jour du moi de nivôse.
Il y a un musée « la Mine Bleue » à Noyant-le-Gravoyée en Maine et Loire.